jeudi 3 novembre 2011

"Chronique de régalades andines" sur kairn.com

Salut à tous !

Juste pour vous signaler le lien d'un compte-rendu d'expé intitulé "Chronique de régalades andines" accepté et publié par le portail www.kairn.com. L'article est visible ici : http://www.kairn.com/article.html?id=2299 On vous recommande chaudement de vous rendre sur ce site régulièrement, c'est là que tout se passe (où plutôt que ce qui se passe quelque part passe par là, enfin bref ...). C'est le premier site francophone d'information Montagne/Escalade/Outdoor, 300 000 visiteurs uniques au mois de septembre !
Et tant qu'on est dans le sujet, on vous signale également qu'un petit texte au troisième degré va également être publié dans le prochain numéro de la revue papier Mountain Wilderness (n°89). Sortie prévu fin novembre 2011.

A bientôt !

lundi 24 octobre 2011

Des conférences dans le monde entier (Unos Conférences in all the world)


Salut à tous ! Ce court article pour se faire pardonner du peu d'activité de publication en ce moment ...
A Vicdessos le 15 octobre 2011 (photo Mountain Wilderness)
Beaucoup de choses nous détournent de l'ordinateur en ce moment, et puis on arrête pas de faire des conférences partout (Pékin, Las Végas, Moscou, Sydney la semaine dernière) et donc on n'a pas trop le temps :) Voici d'ailleurs un petit compte-rendu de l'une d'entre elles donnée à Vicdessos récemment dans le cadre d'un séminaire de Mountain Wilderness France. On a notamment fait la connaissance des chargés de missions motivés qui font tourner la boutique, du sympathique Président Frédi Maignan (par ailleurs gardien du refuge du Promontoire à la Meige), de représentants de Mountain Wilderness Catalunya aux nombreux projets alléchants, etc. Des débats, des échanges intéressants. Certains diront que ça ne sert à rien, que c'est comme toujours de la palabre, sans acte. Nous on se dit que pour agir, ben faut .... connaître ! Et qu'il n'y a pas tellement de structure associative qui se soucie de toute la montagne pyrénéenne, sans se limiter à une seule vallée particulière ou à une seule thématique. Des choix pour notre massif sont pourtant pris tous les jours : agrandissements de stations de ski, créations de nouveaux refuges en altitude, réglementation de la pénétration automobile, et tant d'autres petites choses plus discrètes qui nous concernent. Il nous semble que l'association Mountain Wilderness contribue à combler ce manque, en tout cas c'est ce qu'on espère d'elle ! On est heureux qu'elle ait décidé de davantage se pencher sur les Pyrénées. Pas toujours d'accord avec certaines prises de positions, mais on continuera à vous parler de son activité parce qu'il nous semble normal que des fanas du bâton téléscopique et de la corde dynamique ou statique participent à ce qui se passe dans nos montagnes. Pas habitants mais habitués, on est nous aussi concernés, non ?!
Adiou

jeudi 6 octobre 2011

Test MATOS #6 : la combinaison SEA TO SUMMIT AP II + REACTOR EXTREME pour le couchage


SEA TO SUMMIT a sorti une nouvelle gamme de sacs de couchages en 2011, au moment où nous préparions notre virée dans les Andes. Les commentaires des revues spécialisées étaient généralement très positifs pour ces nouveaux produits :
Nous, on ne connaissait pas du tout : on était déjà équipé de sacs de couchages fabriqués par des marques de chez nous, c'est-à-dire avec de la bonne plume du Sud-Ouest (VALANDRE, TRIPLE ZERO, etc.). Mais nos vieux duvets semblaient un peu limite pour des nuits annoncées à -25° en moyenne sur glacier et à 5000 mètres (que nous n’avons finalement jamais eu même s’il faisait bien bien froid). Alors que choisir ? Comme tout le monde, on rêvait d’un sac de couchage à la fois léger, peu volumineux, mais garantissant surtout de ne pas avoir froid (bien dormir pour bien récupérer). L’équation idéale en quelque sorte ! En faisant le tour de ce qui existait, et vus les prix affichés, on s’est rapidement dit que le produit parfait n’existait pas et qu’il fallait privilégier soit l’apport « chaleur », soit le « poids/volume ». A moins de trouver une autre formule qu’un duvet seul : c’est ce que nous avons fait avec SEA TO SUMMIT. Grâce à Antoine FERRERO, représentant de la marque en France, nous avons pu combiner le nouveau modèle de duvet "AP II" avec un drap thermique "REACTOR EXTREME". L’AP II est plus léger et moins volumineux que l’AP III, qui est aussi plus chaud. L’intérêt de la combinaison AP II + REACTOR EXTREME était d’apporter de la souplesse : le REACTOR a ainsi servi de drap seul pour dormir en plaine (même pour les nuits fraîches mais positives en dormant habillé), l’APII convenait tout à fait pour dormir entre 0° et -15°C, et la combinaison AP II + REACTOR devenait idéale pour les nuits très froides (notamment à 5500 m sur glacier) et pour les bivouacs (4750 m).

Avec l’AP II, on adore :
  • Son très bon rapport poids/volume/chaleur : pour avoir comparé avec des produits d’autres marques, l’AP II est vraiment très très chaud ;
  • Son tissu en 3D Nano Shell : bien agréable au contact de la peau et surtout très déperlant (pratique pour dormir sur glacier dans les tentes 4 saisons qui condensent beaucoup ou en bivouac) ;
  • Son système de protection du zip, tout simple mais vraiment efficace, qui évite de coincer le tissu dans la fermeture éclair ;
  • Sa discrète poche à l’intérieur du duvet pour réchauffer la batterie de l’appareil photo ou ranger la frontale ;
  • Sa capuche intégrée à la collerette dont le système de serrage est efficace ;
  • Sa housse de compression qui, pour une fois, n’est pas négligée par le fabriquant : solide, légère (on oublie souvent qu’il faut la porter, bien sanglée, c'est tout simplement une vraie housse de compression!
Avec l’AP II, on aime moins :
  • La coupe du AP II nous paraît mieux adaptée pour des petits gabarits : on s'est parfois senti un peu coincé en longueur et en largeur (sur la partie inférieure). Cela peut néanmoins constituer un critère positif au niveau de l'apport "chaleur" ;
  • Son prix, même si ce duvet est un produit de grande qualité.
Avec le REACTOR EXTREME, on adore :
  • Son incontestable apport chaleur (même si on est dubitatif face aux +15°C annoncés par le fabriquant)
  • Sa douceur (tissu en Thermolite)
  • Sa coupe large au niveau des genoux
  • Sa capuche réglable
Avec le REACTOR EXTREME, on aime moins :
  • Sa faible compression
  • Son poids (pas très lourd, mais pas très light non plus !)


Au final : Notre expérience nous confirme que l’idée d’ajouter un drap thermique dans un sac de couchage est une solution vraiment intéressante. Ca permet de bien s’adapter aux différentes conditions trouvées durant des ascensions nécessitant de passer d’un camp de base à plusieurs camps d’altitude. Accessoirement, le drap thermique est aussi très pratique en voyage, particulièrement dans des pays où il y a peu de couvertures dans les gîtes, les refuges ou chez l’habitant. Les deux produits SEA TO SUMMIT que nous avons testé nous ont totalement satisfaits. La formule AP II + REACTOR EXTREME paraît même redoutable. A vrai dire, la combinaison des deux est très chaude : pour nous, dans les Andes, c’était même presque trop chaud ! C’est une solution qui s’avère pertinente pour s’adapter aux conditions, à la course envisagée et au confort recherché (ou accepté). On pense notamment que ce sera idéal pour les bivouacs hivernaux. A noter que le sac de couchage AP II est à lui seul très chaud, bien plus que ceux qu’on a pu tester dans une gamme équivalente. Vu la qualité de l’ensemble, son prix élevé est sans doute justifié par le fait que ce soit un duvet qui peut s’acheter les yeux fermés.

Prix indicatifs :
Sac de couchage AP II = 550 €
Draps de couchage REACTOR EXTREME = 65 €

Plus d’infos :

lundi 26 septembre 2011

Test MATOS #5 : Les coinceurs TOTEM CAMS

Pour les accrocs de Facebook, parler des TOTEM pourrait paraître rébarbatif. Il est vrai qu'on en a déjà dit beaucoup de bien. Que ce soit avant le Pérou comme pendant le voyage. Mais on  se fiche de se répéter ! Pourquoi ? Et bien parce que cela fait bientôt 1 an que nous grimpons avec des TOTEM … qui nous semblent désormais INDISPENSABLES ! On assume donc d’être insistant sur le sujet. Cela nous semble d’autant plus légitime que les TOTEM sont incontestablement révolutionnaires  et se sont largement imposés sur le marché des coinceurs mécaniques. Apparemment, on n’est pas les seuls à penser ça : il n’y a qu’à voir le nombre de chroniques qui leurs sont consacrées et le nombre de commentaires positifs venant de revues et de professionnels de tous les pays. Ce mois-ci, c'est le grand Arnaud Petit qui en fait la promotion et les TOTEM sont en première page du magasine Vertical. Alors on se dit que ça fait 1 an qu'on en parle, et qu'on en pas fini d'en parler !
Fleurs jaunes, donc TOTEM Jaune (Esfinge)

On adore :
  • Leur totale flexibilité : il nous est arrivé de les mettre à l'envers (têtes en bas) dans des écailles et même là, ça tient.
  • Leur légèreté : quand on en vient à compter le nombre de stoppers, de sangles et de pitons que l'on prend dans une voie afin de limiter au maximum le poids pendu au baudrier, on est bien content que les TOTEM soient bien plus légers que les habituels Camalots ...
  • Leurs lobbes non-arrondis qui améliorent les ancrages : la forme des lobbes nous semble plus efficace dans les fissures évasées et pas tout à fait parallèles. Il suffit de comparer avec un camalot pour comprendre l'utilité de cette forme de lobbe dans certaines fissures ;
  • Leur tenue en main particulièrement pratique par temps froid (moins de sensation dans les doigts) et/ou avec des gants : alors que ça pourrait paraître un détail, la facilité de tenue des TOTEM est aujourd'hui devenu l'un des principaux atouts que l'on y trouve par rapport aux camalots, surtout l'hiver !
 On aime moins :
  • Rien ! Nothing ! Nada !
Dans les trous d'Hatun Macchay

Au final :
Les TOTEM peuvent s’acheter les yeux fermés. Le jeu composé des 5 tailles les plus utilisées (et dont les couleurs correspondent aux Camalots, ce qui est pratique) peut convenir à la fois au débutant en terrain d’aventure qu’au grimpeur confirmé souhaitant « doubler » son jeu de camalot. A l’usage, on s’est rendu compte qu’il arrive de placer un TOTEM là où l’on n’arrivait pas à bien faire « travailler » le camalot équivalent (grâce à la souplesse ou aux lobbes). Les deux jeux sont donc très complémentaires, en libre comme en escalade artificielle (notamment en calcaire). Même pour des courses nécessitant seulement quelques friends (course d’arête, couloir ou goulotte mixte), ce sont maintenant les TOTEM qui ont notre préférence, bien plus légers et facilement maniables. Aller promis, on arête d'en parler parce qu'à force, on n'est plus crédible ... et puis de toute façon, vous êtes déjà partis en acheter un jeu !

A NOTER : Dernière minute (presque) ! En fait on va surement continuer à vous en parler, car tout récemment, de nouveaux coinceurs ont été conçus par TOTEM MT  :  les BASICS et les HYBRIDS  complétent la gamme de TOTEM. On ne les connaît pas encore, mais on espère les essayer bientôt pour vous dire tout ce qu’on en pense et continuer de les comparer avec ce qu'on utilise habituellement.
 
Prix indicatif : 69.95 € (pour les Totems)
Plus d’infos : http://www.totemcams.com
Avec les TOTEM au baudrier : une photo dont on ne se lasse pas !

Relais d'anthologie dans les trous de Hatun Macchay
Différents essais dans des trous évasés
Ça tient !
Complémentarité des friends : manquent les BASICS !
Traversée somptueuse à protéger (Esfinge)
Dans la longueur en 7a-7b que nous avons passé en A1, Totem à la main
Changement de premier de cordée au niveau de la large vire intermédiaire à 5000 mètres d'altitudes 

750 mètres de fissures à Totem (Esfinge)

vendredi 16 septembre 2011

Merci au Comité Régional FFME Midi-Pyrénées !

Le Comité Régional FFME Midi-Pyrénées parle de nous sur son site Internet (http://crmp-ffme.fr/Detail.23+M5c8fcee1172.0.html).
 C'est l'occasion de les remercier à nouveau pour l'aide financière qui a été décisive pour le projet "Pyrénées-Pérou 2011". On rappelle d'ailleurs que cette bourse "expé" du comité régional FFME est réservée aux grimpeurs de la région qui ont envie d'aller voir ce qui se passe sur les montagnes ailleurs. Pensez-y !

Au delà de cette aide ponctuelle, c'est aussi l'occasion de remercier (parce qu'on en a bénéficié) et de rendre hommage, comme on dit, aux bénévoles qui se donnent à fond dans les clubs et les fédés et permettent, au bout de plusieurs années, à des gens comme nous de réaliser des rêves. Ce genre d'hommage au "dévouement" des bénévoles sonne souvent faux dans les grands discours. Mais pour nous, ça a un sens très concret ! Septembre, c'est le mois des inscriptions : ouvrez la porte du club près de chez vous !

mercredi 14 septembre 2011

Test MATOS #4 : les chaussures HANWAG APPROACH GTX

Autant le dire de suite : encore un produit qu’on adore (et oui, on ne fait des chroniques que sur le matériel qu’on a beaucoup aimé) …
Les Approach GTX sur le chemin de La Esfinge
Il y’a une dizaine d’années à peine, on continuait à mettre les grosses chaussures pour de longues approches accidentées en montagne. Cela semble avoir évolué aujourd’hui : on préfère prendre des baskets qui sont plus légers et moins encombrants (dans un sac comme pendus au baudrier). Chaque marque a sorti son ou ses modèles spécifiques pour des utilisations « montagne » voire, de plus en plus, pour des utilisations « marche + escalades faciles ».
Au Pérou, nous avions la chance d’avoir une chaussure d’alpinisme bien adaptée pour l’altitude (cf. chronique Matos 2). Mais en revanche on voulait au maximum éviter de marcher avec ! Il nous fallait donc emporter une paire de baskets polyvalente que l’on mettrait aussi bien pour du tourisme (Macchu Pichu et tout et tout) qu’en haute montagne : une chaussures mariant les centres villes aux glaciers en quelques sorte.

Avec Anne-Lise de HANWAG, on s’est entendu pour tester leur modèle APPROACH GTX. Plusieurs chroniques récentes ont parlé de la Hanwag Badile Low GTX que nous ne connaissons pas. Mais on peut vous dire que l’APPROACH GTX est une tuerie. Bon, c’est pas la chaussure la plus agréable pour se balader dans les rues de Cuzco et piétiner dans un monastère d’Arequipa. Le bloc semelle est très rigide et la chaussure est chaude (transpiration). Mais c’est bien normal : elle n’a pas du tout été faite pour ça. L’APPROACH GTX semble avoir été faite pour des terrains exigeants en montagne et des pratiques accidentées. Et sur ce point, on a été comblé. Ce n’est pas rien de le dire car si l’on fait les comptes, on a porté cette chaussure quasiment tous les jours du 10 juin au 16 juillet ! Et pour info, l’un de nous deux l’a tous les jours au pied pour aller au boulot, en plus des week-ends en vadrouille … On l’a trouvé vraiment redoutable en montagne, notamment hors des sentiers, en terrain instable (moraine, éboulis), voire vertical (approche, escalade facile). Un petit bijou qu’on espère user le moins vite possible ....
Hyper étanches
On adore :
  • Son laçage précis en pointe de pied
  • Sa taille fine de la chaussure au niveau du coup de pied
  • Sa membrane Gore-Tex qui rend la chaussure très étanche (et plutôt chaude)
  • Sa rigidité du bloc semelle qui en fait une arme pour les grimpeurs et en terrain instable (éboulis)
  • Sa robustesse, qui permet de l’utiliser sans se poser une seule question !
On aime moins :
  • RAS (si l’on accepte la technicité de la chaussure qui ne la rend pas polyvalente)
Solidement attachées au baudrier pour redescendre de La Esfinge (5325 m)
Au final : L’APPROACH GTX est une véritable chaussure pour grimpeur/alpiniste souhaitant à la fois laisser ses chaussures montantes à la maison mais pouvoir courir dans des éboulis, traverser un névé, et grimper au maximum sans se retourner les orteils dans des chaussons trop petits. Elle est donc très technique et sans concession. Ce n’est pas une chaussure polyvalente (mais peut on être excellent et polyvalent à la fois ?). La forme conviendra peut être davantage aux pieds fins/étroits. L’APPROACH GTX nous semble particulièrement idéale pour les marches d’approche alpines. A noter qu’elle excelle en escalade artificielle où la rigidité de la semelle soulage la plante du pied comprimée toute la journée par les échelles.

Prix indicatif : 165 €

Plus d’infos : http://www.hanwag.fr

Plus discrètes en bleu qu'en jaune !
Robustes et mises à l'épreuve !
Des chaussures pour faire le beau :)

lundi 12 septembre 2011

Test MATOS #3 : La doudoune PYRENEX ARCTIQUE JACKET

Waouh, alors là, que dire … On pensait avoir pris le rythme de rédaction pour ces chroniques « matos » qui nous permettent de donner notre avis sur le matériel testé dans les Andes. Mais là, c’est plus difficile. Car le programme de la doudoune PYRENEX ARCTIQUE dépasse très largement le créneau qui a été le notre durant notre voyage. Elle est effectivement prévue pour de vraies conditions extrêmes (hivernales, très haute altitude, froid polaire) que nous n’avons finalement pas rencontrées, même lorsque nous avons fait demi-tour vers 6000 m au Chopicalqui sous des rafales violentes et glaciales de neige fraiche. Mais malgré que son programme soit fait pour affronter des froids bien plus problématiques, on l’a toujours prise avec nous ! Ben ouais, comment ne pas profiter du confort qu’apporte une telle doudoune ?!
Avec l’ARCTIQUE, pas de recherche de compromis : c’est une doudoune TRES chaude et TRES robuste qui n’a rien à voir avec les autres doudounes « light » et compressibles que l’on prend « au cas où » en fond de sac. Vous vous demanderez peut être qu'elle est son intérêt en alpinisme plus "classique". Selon nous, elle peut faire gagner beaucoup de poids et de place car sa chaleur et sa résistance à l’humidité (rare pour une doudoune en plume) nous a par exemple permis de bivouaquer SANS duvet au camp de base du Pisco (4 600 mètres, températures négatives). Elle faisait également parti de notre sac pour bivouaquer sans duvet, encore une fois, sur une vire de la face Est de La Esfinge (que nous ne pensions pas arriver à parcourir en une journée continue). Il suffit de l’enfiler une fois pour comprendre que c’est un produit rare et unique avec des finitions détaillées qui ne sont pas là au hasard.
On adore :
  • Son extraordinaire apport chaleur !
  • Sa coupe originale (compartiments verticaux sur le torse) qui atténuent l’effet « bibendum » et permettent de voir ses pieds durant l’escalade !
  • Sa capuche chaude et facilement réglable (vendue avec un bandeau de fourrure, comme les inuits, que l’on peut enlever)
  • Ses scratchs de serrage des poignets maniables avec des gants
  • Sa cagoule intégrée (vendue avec) et repliée dans une petite poche au niveau du cou
  • Sa longueur qui permet de protéger les fesses et les hanches (zones sensibles en bivouac).
  • Sa jupe « pare-neige » qui nous a bien isolée du froid
  • Ses grands renforts de manche la rendant inusable
 On aime moins :
  • Quelques détails sans importance nous paraissent un peu superflus (mais ne le sont peut être pas dans des conditions extrêmes) : la fourrure, le chiffon anti-buée, le crochet porte-gant, le protège-carte d’identification (pour s’identifier au camp de base de l’Everest !) sur le biceps gauche.
  • Sinon RAS, si l’on accepte son poids et son volume vue l’énorme apport de chaleur et sa robustesse
Au final :

L’ARCTIQUE est une pure doudoune d’expédition en haute altitude ou en condition polaire. Elle est à peine plus lourde que la concurrence sur ce type de produit élitiste, surpoids qui nous semble justifié par la robustesse de l’ensemble (énormément de renforts qui augmente sa durée de vie). A noter : en enlevant la fourrure, la cagoule et le chiffon anti-buée qui sont intégrés, son poids de vente affiché baisse sensiblement. Pour avoir comparé avec d’autres produits (VALANDRE, modèle BERING et TRIPLE ZERO, modèle UKERDI 300 2P) en magasin, sa coupe nous paraît mieux plus adaptée pour grimper avec un baudrier grâce aux compartiments verticaux. Tout cela fait qu'au final, alors qu'on ne l'aurait peut être pas acheté parce que trop technique, nous recommandons finalement cette ARCTIQUE sans aucune hésitation pour tous ceux qui recherchent une doudoune hyper chaude et sans concession pour l'alpinisme engagé et le grand froid (hivernales, altitudes, bivouacs improvisés). La coupler avec un pied d’éléphant semble être une piste intéressante. Nous, on se dit qu’on a de la chance d’avoir cette doudoune que l'on va garder 1000 ans et qui n'a pas fini d'être une intime compagne de moments intenses. Merci Marion pour cette unique découverte.

Prix indicatif : 550 €

Plus d’infos : http://www.pyrenex.com/sport/

Vue d'ensemble
Compartiments verticaux sur le buste
Renforts épaules
Système d'étanchéité
Guêtres de poignets en lycra
Gadget pour accrocher les gants
Dans son filet de stockage
Intérieur avec poche "secrète" pour cagoule de protection (derrière l'étiquette)
Bande polaire au niveau du cou
Jupe isolante (anti-neige et anti-vent)
Gadget chiffon anti-buée (poche poitrine droite)
Robustes systèmes de serrage
Interdiction de se moquer :)
Avec la fourrure
Serrage de capuche
Sans fourrure (+ adapté pour l'alpinisme)
Dans le sac de compression (mais pas compressé ici !)

mardi 6 septembre 2011

Y'a pas que l'alpinisme ! Un peu de paysages, d'agriculture, de traditions et de festivités

Une publication dans l'Echo Paysan, un journal de la Conf' 82 ? Pourquoi ?! Parce que c'était l'occasion de parler d'autres choses, vues et vécues au Pérou, au delà de la grimpette. On a donc écrit un petit article sans prétention cet été, conçu sous la forme de témoignage et de "Retour de périple au coeur des Andes péruviennes". Celui-ci vient d'être publié dans le n°116 et nous pouvons maintenant le partager ! Tout ne correspond pas exactement à ce que nous avons fait avec Flo, car la seconde partie du voyage était différente pour Maud et Aurélie. Mais tout ça ne change rien au sens de l'article. De quoi donner un peu plus encore l'envie de (re)venir dans ce pays :)

Notre article est en en pages 5 et 8. Mais on publie d'abord la première page qui contient la référence du journal que l'on remercie. D'ailleurs, lisez-la : vous y trouverez un édito en guise d'invitation à la fête organisée ce samedi 10 septembre en plein air. C'est chaque année convivial, festif et ouvert à tous. Avis aux amateurs !

Un conseil pour la lecture : cliquer sur l'image et zoomer la page !


L'occasion pour nous de publier quelques autres photos du voyage !

Ânes et chevaux pour relier les villages du Canyon de Colca
Manifestation d'alpacas à 3600 mètres d'altitude
De la place en terrasse mais pas d'ombre (Colca)
Marcher, porter, filer. Le trio gagnant pour vivre à Cabanaconde
Chapeaux traditionnels portés par des vendeuses de chapeaux traditionnels. C'est louche ...
Séchage de viande et grillage de maïs à domicile
Chivay : les montagnes ne sont jamais bien loin
Après le fameux tableau "L'origine du monde" (Courbet, 1866), voici "L'origine de la turista" (Bnos, 2011)
Cultures en terrasses (Cabanaconde)
Agriculture intensive
Presque le Canigó !
Parterre de fleurs en préparation : prochaine pub "Dior" ou cérémonie religieuse ?
Ah ben si même les gars s'y mettent, c'est pér-où qu'on va bon sang ...
Cacahuètes ambulantes
Pas de temps à perdre ! Petit commerce et tricotage (A noter : LE chapeau féminin de la région de Huaraz)
Des poulets à chaque coin de rue
Un maxi Best Of Big Huaraz Pig. Avec frite et coca. Sur place ou à emporter ?
Photo d'une photo de cochon d'inde grillé. Pour faire saliver le client devant les restos
Fêtes annuelles du solstice d'été à Cuzco. Beaux chapeaux. Décidément !
Tradition VS modernité occidentale ? Pffff ... plaisir, c'est tout.
Mixture locale mélangeant œufs, citron et alcool (fort). Ah ben quitte à aller à la rencontre des populations, allons-y jusqu'au bout :)